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 ▬ Eleyes Arcadi de Rocka

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▬ Eleyes Arcadi de Rocka Vide
MessageSujet: ▬ Eleyes Arcadi de Rocka   ▬ Eleyes Arcadi de Rocka Icon_minitimeJeu 28 Oct - 16:16

|| Le personnage ||



Informations
    Nom : Arcadi de Rocka.
    Prénom : Eleyes.
    Âge : 28 ans.
    Taille : 1 mètre 81.
    Poids : 67 kilos.
    Race : Humain, quoique, aux vues de sa psychologie et de ses pensées plutôt " spéciales ", on pourrait franchement en douter...
    Sexualité : Il s'en fiche bien, il n'y pense jamais, il n'en ressent pas vraiment le besoin. Sa tête est pleine d'idées perverses, c'est sûr, mais ces réflexions ne sont jamais tournées vers le sexe. Le plaisir de la chair ne représente pour lui qu'une perte de temps. Alors oui, Mr. Arcadi de Rocka est asexuel.
    Rang/Métier : Psychopate Psychiatre (aux méthodes de travail plutôt douteuses entre nous... je ne lui confierais pas mon cerveau, et serais sceptique quant à son " pouvoir " de guérison).

|| Informations diverses ||

    Physique :

    Si, mentalement, on pourrait avoir énormément de choses à reprocher à Eleyes, physiquement, il n’y aurait rien à redire. Il faut reconnaitre que le jeune homme est vraiment très beau, et même attirant. Cela est surement du au mixage de ses origines, en tout cas, le résultat est charmant à voir. Commençons par ses cheveux : lisses, d’un roux presque rouge (couleur qui est tout à fait naturelle, en passant), la chevelure d’Eleyes est plutôt simpliste. Avec sa frange et ses mèches soigneusement coiffées, son visage est toujours parfaitement encadré, ce qui lui donne un côté étrangement mystérieux... Et strict ! En tout cas, la crinière du jeune homme est sans cesse impeccable : pas la moindre mèche rebelle ni le moindre épi disgracieux. C’est quelque chose qui l’insupporterait. On pourrait penser qu’il est perfectionniste, mais ce n’est pas vraiment cela. Ce serait plutôt une manie bizarre : s’il ne se trouve pas bien coiffé, Eleyes n’arrivera ni à travailler, ni à se concentrer. Ne vous étonnez pas alors si vous le voyez se regarder assez souvent dans un miroir, ou alors guetter son reflet dans vos prunelles. Ce n’est point pas narcissisme, il ne se trouve pas d’une beauté parfaite, il a juste besoin de se rassurer.

    En parlant de prunelles... Les yeux d’Eleyes offrent un contraste parfait avec la teinte de son cuir chevelu. D’un bleu cyan, presque blanc, on peut affirmer que le regard du jeune homme, lui, n’a rien de banal ! Il est même très intriguant à vrai dire, envoutant encore, et on a tôt fait de s’y perdre si on oublie toute vigilance. Les yeux plutôt en amendes, ceux-ci sont souvent affublés de toutes petites cernes, ce qui parfois donne l’impression qu’Eleyes est un peu fatigué. Ce n’est point le cas, ses nuits sont toujours bien complètes, alors on mettra cela sur le défaut de la génétique. A part ceci, le regard du psychiatre exprime de manière presque constante une certaine froideur, un sérieux monstre, comme une forme d’autorité naturelle qui l’aide à camoufler sa folie. Pas une seule seconde vous ne pourriez imaginer, rien qu’en plantant vos yeux dans ceux d’Eleyes, que cet homme est du genre déséquilibré sur les bords (et même au centre, surtout au centre en fait !). C’est donc certainement grâce à l’expression trompeuse de ses yeux clairs qu’Eleyes arrive à garder l’estime aveugle de la petite poignée de gens qui l’entoure. Même si, à vrai dire, sa bouche aussi peut être considérée comme un facteur des plus fourbes ! Comprenez bien : à part quand il est soudain prit d’un accès de démence qui le fera rire diaboliquement, ses lèvres ne sont jamais étirées en un moindre rictus, qui serait aimable ou non. Oui... Le jeune homme ne sourit jamais, illustrant ainsi encore plus cette antipathie rigide qui émane de ses yeux.

    La peau douce et pâle d’Eleyes, légèrement rosie par endroit, serait la seule chose qui pourrait venir bafouer cette vision impérieuse et sévère que l’on se fait de lui. Le reste ne rajouterait qu’une couche de fermeté. Du haut de ses 1m81, Eleyes est plutôt bien bâtit, ce qui lui donne une prestance et un charisme pour le moins captivant. En plus d’être grand, le jeune homme est bien fait de sa personne. Ses 67 kilos ne sont pas énormes, avouons-le, mais ils sont agréablement proportionnés, prouvant une musculature bien réelle (surtout au niveau de son torse) et toujours parfaitement entretenue. Eleyes n’est pas un grand sportif, mais cela ne lui déplait pas complètement. Il a ses petits rituels de maintient de la forme dont-il s’adonne à peu près deux fois par semaine, pour ne pas ruiner les vestiges d’une époque bien lointaine, une époque où se dépenser avait été la chose la plus importante pour lui. Ainsi, on peut tout à fait dire sans aucune vantardise quelconque que la carrure d’Eleyes est tout bonnement « parfaite » (bien sûr, cela dépend de l’idée que l’on se fait de la perfection). Un corps bien dessiné, aux courbes aguerries et pourtant très sensuelles. Le jeune homme possède ce qu’il faut, là où il faut... Et le fait qu’il n’en fasse profiter personne passerait presque pour une abomination pure et simple !

    Concernant la gestuelle qui émane de cette délicieuse anatomie, on pourrait la qualifier de stoïque. En règle générale, les mouvements d’Eleyes sont fluides, calmes et précis. Il agit toujours avec assurance, ne réfléchit jamais trop longtemps à comment il compte faire telle ou telle action. Et à vrai dire, ses gestes semblent parfois avoir quelque chose de mécanique. Le jeune homme ne se rend presque plus vraiment compte de ce qu’il fait, de la manière dont-il bouge. Même sa démarche droite et sobre (quoique teintée d’un léger flegme) est sujette à une totale indifférence. Comme si sa conduite fut seulement guidée par une étrange autonomie. Observez le regard d’Eleyes lorsqu’il s’agite ou se déplace, vous verrez que ses pensées sont ailleurs que dans les actes qu’il exécute. D’ailleurs, même lorsqu’il se retrouve en plein maboulisme, le jeune psychiatre n’est pas complètement maître de ses faits et gestes. Seulement, cela devient un peu plus dangereux pour les personnes qui lui seraient proches en ces instants périlleusement chimériques. Quand sa confusion mentale prend le dessus, Eleyes est doublement incapable de contrôler son magnifique corps. Cela pourra peut-être en faire des heureux ? Mais l’inverse serait moins incertain...

    Enfin, pour conclure, abordons le délicat sujet du style vestimentaire de ce cher Monsieur Arcadi de Rocka. Celui-ci serait plutôt du genre « décontracté », voir négligé. Eleyes n’accorde qu’un intérêt vraiment restreint à la mode, et choisit de ne porter que des choses qu’il considèrera comme confortables. Un pull ou un tee-shirt avec un jean, peut-être même simplement un jogging. Les jours où il consent à s’habiller, bien entendu. La plupart du temps, quand il est chez lui et qu’il ne fait rien de sa journée, il restera en sous-vêtements (après s’être lavé, j’entends bien... Démodé, oui, mais malpropre : non !), ou, s’il fait un peu frisquet, il consentira à s’affubler d’un tee-shirt (avec un long gilet en laine les jours d’hiver). En somme, rien de bien sexy. Mais n’étant pas du genre à ramener des gens dans son antre, pourquoi s’appliquerait-il à faire des efforts ? Le regard des autres ne l’intéresse en aucun cas. Il porte ce qu’il veut, comme il veut. Sauf à une seule et unique exception : son travail. A ce moment-là, Monsieur daignera enfiler une blouse. Mais ça ne le fera pas pour autant laisser au placard ses jeans et ses pulls trop ambles ! Il ne les troquerait pour rien au monde contre un costume dans lequel il se sentirait étouffé. Rien de mieux pour le mettre de mauvais poil !!



    Caractère :

    Ce qu’il faut savoir en toute première chose, c’est qu’Eleyes n’attache aucun intérêt aux valeurs sociales. Cela ne signifie pas qu’il n’aime pas les gens, oh non, c’est simplement une question d’indifférence. Pour lui, discuter ou rencontrer un public est inutile, ne lui apporte pas la moindre satisfaction. A travers ses yeux, il ne verra jamais, en l’être humain, une « personne » mais plutôt un « système », un « programme ». Il se fiche des autres, il préfère seulement s’en servir, comme de vulgaires outils. Étant un très grand passionné (compulsif) de psychologie, il se ravit à la moindre recherche ou découverte cérébrale. Il ne convoitera, chez quelqu’un, que l’anatocisme psychiatrique qu’il pourra en tirer. C’est la raison pour laquelle son métier lui convient. L’échange ne lui est pas indispensable. Il se contente d’écouter, étudier, puis guérir (ou pas) les cas qui se présentent à lui. Ni plus ni moins d’effort, seul le travail et la recherche sur le mental lui octroie du plaisir, le reste est simplement accessoire. Ni compassion, ni jugement, rien... Il se fiche de ses patients comme de n’importe qui, l’unique attache qui le relit à ces quelques personnes triées sur le volet, c’est sa fascination obscène et inquiétante pour la « pensée » humaine. Et plus cette pensée et compliquée, originale, malsaine et biscornue, plus importante sera la curiosité d’Eleyes.

    A cause de cette manière de voir les choses, l’isolement est devenu un trait caractéristique de la vie du jeune homme. En dehors de son boulot, il est complètement à des milliers d'années lumière de toute forme de sociabilisation. Que ce soit sa famille, ou de parfait étrangers, il n’accordera sa compagnie que si on l’y force. Ce ne sera pas fait de gaieté de cœur qui plus est, et à vrai dire, cela ne l’embêtera pas plus qu’on pourrait le croire... Être en présence de quelqu’un lui revient au même que d’être strictement seul. Il ignore l’autre, ne parle pas (ou plutôt, ne « lui » parle pas, car Eleyes a la fâcheuse tendance de se parler à lui-même), ne fait preuve d’aucune humanité, en somme. Il ne montre ni n’éprouve le moindre sentiment ou la moindre sensation, et c’est sans doute pour cette raison plus que valable que les gens ont tôt fait de lui rendre la pareille. S’il se complait dans sa solitude, s’il la vénère, autant l’y laisser croupir non ? Alors voilà, Eleyes est laissé face à sa singulière indépendance. On ne le calcule pas, on le laisse dans son monde, un univers dont-il faudrait pourtant tenter de l’en tirer, car son macrocosme psychologique, inaccessible et imaginaire renferme des tas de choses mauvaises, macabres et dangereusement néfastes pour l’homme.

    La tête d’Eleyes est remplie d’engrenages complexes. Ces rouages sont finement élaborés, et toutes les pensées, les réflexions et les actes qui en découlent se trouvent être scabreux et lourdement préjudiciables. Le mal n’a pas toujours été son rayon, mais les « mauvaises » choses ont souvent quelque chose de plus attirant. Faire le bien, c’est plutôt limité. Sauver des gens, c’est facile. Les enfermer dans une psychose monstre, ça demande une plus grande ingéniosité. Donc... On franchit cette petite « limite », on se rend compte que de l’autre côté, les pistes (bien que hasardeuses et hautement redoutables) sont multiples, sans fin. Pour une personne qui aime l’esprit humain, qui adore la conscience et fétichise le comportementalisme, les expériences à faire au cours d’une vie ne doivent pas être dérisoires. Eleyes a toujours besoin de plus, d’en apprendre d’avantage, de découvrir tant d’autres choses et de se persuader que les facultés cérébrales de l’homme sont illimitées... Cela le pousse donc à explorer les voies les plus sombres, à pratiquer les essais neurologiques les plus fous et les plus nuisibles. Ainsi, il se convainc que son génie n’a pas de limite, et cela le rend incroyablement fier, lui fait afficher un sourire vicieux et funeste à chaque fois qu’il parvient à mener à bien ses projets machiavéliquement compromettants. Eleyes est d’une intelligence rare, aussi doué voir peut-être même plus que ce fameux « Einstein » ! Sauf que cette richesse intellectuelle, il l’a transformée en une arme dévastatrice...

    Dément... Si l’on devait utiliser un seul mot pour résumer la personnalité pour le moins troublante d’Eleyes, il n’y aurait certainement pas d’adjectif plus juste. Et ce n’est pas que pour faire référence à sa malfaisance ! Malheureusement, d’autres traits caractériels de mauvais goûts viennent entacher ce tempérament miséricordieux. Car non content d’être une personne malintentionnée, Eleyes est complément et totalement fou ! Mais pas la petite folie passagère qui pourrait vous donner envie de rire à gorge déployée... Plutôt une énorme aliénation qui vous ficherait des sueurs froides et vous offrirait matière à sévèrement vous inquiéter. Quand ce ne sont pas ses rires lucifériens inopinés, ce sont ses façons brusques de prendre la parole pour lâcher un flot de propos incohérents et indescriptibles qui vous feront douter de sa santé mentale (et à cela, vous auriez raison de vous méfier). Si ce n’est pas ses absences soudaines exprimées par des regards impassibles et pourtant pétrifiants, ce seront alors ses imprévisibles accès d’énervement d’une violence rare qui vous donneront envie de vous faire plus petit qu’une souris, ou de prendre vos jambes à votre cou. Tous ces moments d’égarement ne peuvent être anticipés, ce sont des délires prompts qu’Eleyes lui-même ne contrôle pas. Des élans de démence névrosée qui prouve avec évidence que le jeune homme aurait lui aussi sérieusement besoin de se faire soigner. Mais qu’à cela ne tienne, Eleyes pense que tout ceci est normal, et tentera de vous faire entendre raison à ce sujet. Lui, dingue ? Alors pourquoi son quotient intellectuel serait aussi élevé ?

    L’intelligence doit être à double tranchant, en fait, tout dépend de la manière dont on l’emploi. Mais Eleyes est trop narcissique et sûr de lui pour croire que la façon dont il a choisit de l’utiliser soit la pire. Tout ce qu’il fait ou dit lui semble on ne peut plus correct. Il a raison, toujours. Il est le meilleur à vrai dire. Et si vous ne le pensez pas, alors c’est que vous êtes vous-même mentalement perturbé ! Vous voudriez qu’il vous estime un minimum ? Buvez ses paroles, dîtes amen à tout. Quand il part dans des délires et des réflexions alambiquées et sans sens-réel, écoutez, acquiescez. Lorsqu’il rigole pour une raison qui vous est inconnue, copiez-le. Lorsqu’il se perd dans ses pensées et affiche un air impassible, regardez-le, et attendez, ne le brusquez pas. Et puis... Quand il vous fait subir ses emportement haineux, suppliez-le de vous pardonner, que vous soyez la raison de son affliction, ou pas. Que vous ayez des torts, ou non. Avec ces quelques petits conseils, vous réussirez certainement à éviter de gros soucis psychologiques... Ou physiques.

    Tout ceci semble bien pathétique. A se demander si à part son intelligence (maculée de vilenie), Eleyes possède une quelconque qualité... Et bien, vous seriez surpris de savoir qu’en effet, le jeune homme détient un bon côté, et pas des moindres ! Lequel ? Et bien, sa franchise, évidemment ! Eleyes ne sait pas mentir, il ne comprend pas ce procédé, même si certains disent que cela peut-être « utile »... Foutaises ! A quoi cela sert-il de préserver les gens de la vérité ? Plus on les berce de douces illusions, plus la chute à la fin sera incroyablement douloureuse. Certes, Eleyes aime à ce que les personnes souffrent, mais autant faire cela de façon plus tordue, et de ne pas s’en cacher. Aussi, le jeune homme se montrera toujours franc et sincère en toute circonstance. Vous ne l’entendrez jamais dire à ses patients : « Non, vous n’êtes pas fou ! »... Cela est inutile de leur cacher la vérité, elle est tellement plus belle et intéressante que toutes les balivernes qu’on puisse inventer. « Vous êtes juste un peu malade, mais cela vous passera. »... Et puis quoi encore ? Oh oui, assurément, cela leur passera : quand ils seront assez désespérés pour mettre eux-mêmes un terme à leurs sombres mascarades psychologique. Eleyes a un fort pouvoir de persuasion à ce sujet... C’est tout ce qu’on peut attendre d’un bon médecin non ?



    Histoire :

    « Quelque part en Italie, quelques années après la naissance d'un génie...


    Citation :
    « Eleyes, tu viens jouer au ballon avec nous ? »
    « Non. Mais je peux vous regarder ? »
    « Si tu veux, mais c’est dommage. »

    Déjà petit, cette idée de sociabilisation lui était indifférente. Cela l’ennuyait de devoir discuter ou s’amuser avec des gens. Il ne voulait pas faire d’efforts, il ne pensait pas vital le fait de devoir interagir avec les autre enfants pour bénéficier de leur attention. Ce concept du « je ne t’apprécie que si tu es gentil avec moi » le dépassait complètement. Donner pour recevoir, agir comme ci ou comme ça de façon à ne pas déplaire et à être estimé. C’était un jeu stupide, agaçant. Alors même s’il n’avait que six petites années de vie à son compteur, Eleyes se refusait déjà à aller vers l’autre. Il ne voulait pas offrir, il ne souhaitait pas se montrer faussement agréable, il n’avait aucune envie de se fatiguer. Cela lui valut très tôt de rayer de son vocabulaire le mot « ami », mais il ne trouva la chose même pas regrettable. A vrai dire, il ne pourrait jamais manquer d’une chose qu’il n’aurait jamais... A la place, donc, il se contentait de regarder les autres enfants jouer, discuter, rigoler. Il ne ressentait aucune douleur, aucun sentiment d‘exclusion, rien. Tous ses petits camarades, il s’amusait simplement à les observer, examiner leur comportement sous toutes les coutures. Enregistrer leurs faits et gestes, leurs trouver un pourquoi, un comment. Oui, il n’était qu’à l’école primaire, et pourtant, « étudier » son prochain était déjà devenue une sorte de « vocation ». Cela lui plaisait. Lorsqu’il voyait un gamin en pousser un autre dans la cour de récréation, il souriait, il réfléchissait sur le but de la manœuvre, et il comprenait. Quand il surprenait, en classe, un élève en train de fabriquer puérilement des boulettes de papiers pour les lancer sur ses voisins, il tentait d’imaginer la raison exacte qui pouvait le pousser à agir aussi bêtement. Puis, il se faisait ses petites conclusions, et bientôt, il découvrit que ses réflexions étaient rarement fausses. Tout ceci le rendait très fier, et il avait beaucoup de mal à faire autre chose de ses journées. Cela le forçait à rester toujours très silencieux, calme, et d’une attention exemplaire. Il se mit à développer ce qui allait devenir un très grand sens de l’observation. En contrepartie, pour pouvoir jouer ainsi à « et toi alors, à quoi tu peux bien penser ? », Eleyes devait mettre de côté une vie sociale. Son « monde » à lui, il était uniquement dans sa tête, et il ne pourrait jamais en être autrement...

    Citation :
    « Mon chéri, reste dans ta chambre, tu veux ? »
    « Oui, papa et maman doivent parler. »
    « C’est bon, je n’écoute pas de toute façon. »

    Eleyes grandissait, son intelligence aussi. Il avait découvert qu’étudier les jeunes de son âge était bien, mais le monde des adultes était plus fascinant encore, plus tordu à vrai dire. Alors, vers 10 ans, il s’était mit à exercer son talent sur ses parents. Il ne faisait jamais rien paraître, feignait de travailler à leurs côtés, les accompagnaient parfois à l’extérieur, se trouvait même des excuses pour être pratiquement 24 heures sur 24 collé à leurs basques. Pendant cette période où Eleyes se rendait compte qu’il avait de multiples choses à apprendre sur le comportement des grandes personnes, ses géniteurs pensèrent naïvement que leur progéniture leur réclamait simplement beaucoup d’attention. Un « amour trop débordant », un « besoin d’être accepté par sa famille », une envie de « combler un manque affectif qu’il n’a pas à l’école ». C’est ce que disait le psychologue. Eleyes avait passé pas mal de temps dans le bureau de cet homme, et cela l’avait beaucoup fait réfléchir, un vrai enchantement pour son cerveau. Cette personne avait un métier vraiment bizarre : analyser et comprendre les gens. Etre payé pour une activité qu’Eleyes pratiquait constamment... Cela lui fit prendre conscience de ce que serait sa voie plus tard. Il en était ravi. Mais il considérait que son travail à lui serait certainement plus performant. Il était très doué, et sans nul doute plus compétent que son médecin. Ce pauvre homme enchainait inutilement les séances, inventait des problèmes à Eleyes qui, quant à lui, profitait de ces petites entrevues pour faire de son psychologue une cible particulièrement intéressante. Bientôt, il arrêta d’étudier les disputes, les relations et tout ce que faisait ou disait ses parents. Il savait tout, il s’était lassé. Il avait besoin de mieux, de plus. Il voulait de la complexité. Ses camarades du collège aussi étaient moyennement attrayants. Non, il lui fallait vraiment autre chose. Et cette « chose », il n’eut qu’un moyen pour la trouver.

    Citation :
    « Monsieur Arcadi, je pense que vous devriez peut-être accorder moins d’importance au travail... Vos résultats sont impressionnants, tout comme vos idées. Je suis certain que vous obtiendrez allègrement votre diplôme. Cependant... Vous devriez penser un peu plus à vos relations. »
    « J’y pense Professeur. Ne vous a-t-on pas dit que j’allais me marier ? »

    La période lycéenne d’Eleyes avait été, comme pour le reste de sa vie, plutôt très calme, n’engendrant rien d’inhabituel... Sauf une chose : « l’amour ». Ce nouveau facteur sentimental était apparut, et bien qu’il ne le comprenait pas, ni ne le ressentait, Eleyes fut obligé de le prendre en compte, pour pouvoir continuer d’ausculter avec justesse l’attitude des gens qui l’entouraient. Mais ce n’était plus chose simple, c’était même devenu délicat, surtout quand cette grosses mascarade qu’étaient les sentiments amoureux venait s’attaquer directement à ce pauvre Eleyes. Physiquement, il était tellement attirant, et mentalement, son intelligence et son sérieux plaisaient forcément aux autres. Ce qui, plus tôt dans sa jeunesse, l’avait fait passé pour un gamin renfermé et inintéressant, désormais, cela le rendait captivant et, comme l’avouait certaines demoiselles « incroyablement mystérieux et séduisant ». Aussi, on commença à solliciter sa présence, on lui proposait notamment de jouer les compagnons amoureux. A cela, Eleyes acceptait sans vraiment réfléchir. Répondant des « Oui, d’accord. » impassibles, voyant dans ces requêtes qu’une chance d’étudier de nouveaux aspects comportementaux. Mais il va s’en dire qu’il n’était guère très impliqué dans ses relations de couples qui pour lui n’avait guère l’intérêt que pouvait avoir le mental de ses petites amies. Aussi, les conquêtes s’enchainaient, débutant sur un simple « Oui » enchanteur pour les demoiselles, et se terminant très souvent par des reproches à l’égard d’Eleyes du type « Tu es vraiment odieux, insensible et égoïste ». Le genre de mots qui le laissaient complètement de marbre, et la minute d’après, le garçon passait à autre chose.

    Cette façon d’être paraissait tordue, et peu à peu, on commença à nouveau à le délaisser. Qu’à cela ne tienne, il s’en moquait, ça ne le perturbât en rien et pour lui, la vie continuait. Toujours égal à lui-même, c’est avec brio qu’Eleyes obtint son diplôme et quitta le lycée sans le moindre regret. En quelque sorte, il pensait en avoir finit avec ce temps-là, mais se fut sans compter sur l’intervention d’Ana-Lucia, une jeune fille qui avait été dans sa classe pendant près de trois ans, et qui se déclara à Eleyes alors que tous deux entraient dans la même faculté de médecine. Comme de coutume, Eleyes accepta les sentiments qu’on lui offrait, et il se retrouva à partager la vie d’Ana-Lucia. Pourtant... Les choses se passèrent différemment qu’avec toutes les autres demoiselles. Ana était une personne très patiente, très souriante et agréable. Elle n’embêtait jamais Eleyes, ne le lui posait pas de questions et se contentait d’être à ses côtés. Cette situation semblait lui complaire. Tant et si bien même qu’elle prit l’initiative de demander à Eleyes de l’épouser. Comme toujours, indifférent, un « Oui » quitta ses lèvres. Mais ce petit « oui » sans importance allait engendrer une expérience traumatisante...

    Eleyes avait 21 ans, il débutait sa troisième année de médecine, et bien entendu, il était marié. Cela étonnait les gens qui travaillaient avec lui. On se demandait certainement comment quelqu’un d’aussi « étrange » avait pu trouver l’amour. Et, Ana-Lucia, quant à elle, commença à son tour à se poser des questions. Désormais, la demoiselle vivait avec Eleyes, et elle se rendit compte qu’au quotidien, le comportement du jeune homme était incroyablement blessant. Autrefois, le manque d’éloquence dont faisait preuve Eleyes lui avait fait penser que celui-ci était particulièrement rêveur. C’était « adorable » avait-elle cru. Quant à son indifférence, c’est ce qui avait le plus plu à la jeune femme. Elle s’était persuadée, naïvement sans doute, qu’elle pourrait le faire un peu changer. Car malgré tout, elle était vraiment amoureuse d’Eleyes : elle le trouvait parfait ! Beau, intelligent, réfléchit et franc. Et les rares fois où elle avait pu entrevoir un sourire sur son visage (même s’ils ne lui étaient point adressés), elle avait sentit son petit cœur battre la chamade pour le garçon. Mais plus les jours passaient au sein de ce petit ménage, plus les battements du cœur d’Ana-Lucia devenaient désagréables. Voir Eleyes constamment ailleurs l’ennuyait profondément, elle se sentait inutile. Son manque cruel de répartie et son indifférence toujours plus forte à son égard lui faisait penser que, peut-être, elle devait être indigne d’intérêt. Dans leur petit appartement de Florence, Ana étouffait, de plus en plus chaque jour. Elle se rendait compte que ce mariage était une pure folie, une abomination, oui, tout cela, elle en avait conscience, mais ses sentiments amoureux ne voulaient pas se taire. Alors, pour sauver son couple, elle formula une ultime requête à Eleyes.


    Citation :
    « Tu ne crois pas... Que la maison serait plus vivante avec un enfant ? »
    « Je ne sais pas, je n’y ais jamais réfléchit. »
    « Et bien moi si... Eleyes, j’aimerais que tu me fasses un enfant. »
    « D’accord. »

    Réponse froide, comme s’il eut voulut la faire taire. Sans doute était-ce le cas ? Peu importe, Eleyes donna à Ana-Lucia ce qu’elle désirait, et la jeune femme enfanta. Est-ce que cela changea quelque chose ? Oh oui ! Cette naissance apporta deux découvertes très importantes. La première fut la certitude pour Ana que son idée de bébé n’aurait servit à rien. La seconde... Eleyes n’était pas si calme que ça finalement... Les cris et les pleurs du nouveau-né étaient dérangeants pour le garçon. Il travaillait sans cesse, et cette chose n’arrêtait pas de s’époumoner. Non content de refuser de s’en occuper, car, comme il le disait « ce truc est inintéressant », Eleyes piquait des crises de colère plutôt effrayantes. Une fois il frappa Ana, la seconde fois, il renversa le berceau. Il supportait de moins en moins le fait d’être dérangé, et à cela, il devait trouver une solution. C’est comme ça qu’Eleyes découvrit que son pouvoir de persuasion était très aiguisé. Après avoir bien réfléchit, un soir, il se rendit dans la chambre du bambin. Ces temps-ci, Ana-Lucia passait énormément de temps avec lui, pour éviter qu’il ne pleure de trop et n’énerve Eleyes. Elle était fatiguée, de grosses cernes pendaient sous ses adorables yeux verts. Elle n’avait que 22 ans, mais on lui en aurait donné presque 40. Eleyes la rejoignit donc, puis tenta de la convaincre de faire une chose très... Regrettable. Il prit le bébé dans ses bras, le berçant doucement, puis il dit, à l’attention de sa femme :

    « Ce petit être risque de nous rendre fou Ana. Nous sommes trop jeunes, nous aurions du y réfléchir un peu plus avant de décider à le faire venir au monde. Je sais que tu m’aimes énormément Ana. Moi aussi, j’ai des sentiments pour toi, mais nous n’avions pas besoin de cet enfant pour se le prouver. »

    Eleyes s’avança vers la mère du petit, lui tendit le bébé, puis il posa ses mains sur les joues de la jeune femme. Il écarta une mèche qui tombait sur son front, la força à le regarder, et lui sourit. Avant d’ajouter :

    « Être dans un état pareil, à ton âge... Tu étais si jolie avant, regardes-toi... Ces magnifiques prunelles émeraude gâchées par des cernes aussi laides. Tu manques de sommeil, et c’est à cause de cet enfant. Moi aussi, tu as remarqué qu’il m’embêtait n’est-ce pas ? Tu as vu les choses qu’il me pousse à dire et faire ? Sincèrement, nous n’avions pas besoin de lui. C’était tellement mieux quand nous n’étions que tous les deux Ana. C’était plus simple et plus agréable de ne m’occuper que de toi. »

    Eleyes se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de sa femme. Celle-ci le regardait avec une certaine angoisse, un désespoir palpable. Eleyes venait de lui mettre une idée en tête, bien que sous-entendue, il savait exactement ce à quoi penserait Ana-Lucia. Il laissa alors la jeune mère et alla se coucher dans sa chambre. Le lendemain, quand il se réveilla, Ana était dans la cuisine, sourire aux lèvres, comme avant. Bien habillée, bien coiffée, bien maquillée, elle semblait avoir retrouvé sa jeunesse. Elle chantonnait même en préparant le déjeuner. Eleyes la regarda un moment avec un petit sourire : il se fichait bien de lui avoir rendue sa bonne humeur, il était beaucoup plus intéressé par le geste qui avait été le fruit d’un tel résultat. Silencieusement, Eleyes était monté jusqu’à la chambre du bébé. Il n’avait pas pleuré cette nuit. Eleyes était entré, avait ouvert les rideaux en grand, puis c’était approché du berceau. Ce qu’il vit ne fit qu’élargir son sourire : dans le couffin, les couvertures avaient été retirées de ce petit corps inanimé dont on ne voyait plus la délicate tête, écrasée sous un oreiller où Eleyes parvenait à imaginer la pression qu’avait du exercer les mains d’Ana pendant un moment. Des plis subsistaient encore. Le jeune homme retira le coussin, le posa soigneusement sur le côté, puis, quand son regard découvrit le visage blême du poupon mort, un rictus dément et moqueur s’échappa de sa bouche. Il riait tellement qu’il en avait les larmes aux yeux. Il se pliait, secouait le berceau comme un sauvage, puis lança :

    « Et bien alors, tu ne pleures plus mon garçon ? Pour une fois que papa allait s’occuper de toi ! »

    Eleyes rit de bon cœur encore un moment, avant que la voix d’Ana ne le conviât au repas. Le jeune homme tenta de se calmer, haletant et essuyant ses yeux. Ce jour-là venait de naître en lui quelque chose d’horrible, un énorme sentiment de fierté et de pouvoir. Il comprenait que les gens étaient facilement contrôlables. De simples pions. C’était fascinant. Finalement, Eleyes reprit son calme habituel, et descendit manger en compagnie d’Ana. Celle-ci le prévint, comme si de rien était, qu’elle comptait sortir faire quelques achats. Son mari acquiesça, l’encourageant. Visiblement, le traumatisme de son infanticide avait une répercussion inattendue. Malgré l’horreur de son geste, sans doute que la jeune femme se sentait libérée d’un grand poids. Après le déjeuner, et alors qu’Ana allait sortir, Eleyes lui attrapa le bras et avoua :

    « Je t’aime Ana. »

    Le ravissement se lut instantanément sur le visage de la demoiselle : elle savait qu’Eleyes était incapable de mentir. Et oui, c’est vrai qu’il était sincère. Il l’aimait, car elle était la première personne à lui avoir fait découvrir son potentiel de manipulation. Une grosse découverte qui allait changer sa vie, en mal, certes, mais cela, ce n’était qu’un détail...


    Citation :
    « Tu t’en va ? Mais pour aller où ? »
    « Quelque part, peu importe. Cet emploi est une occasion en or, je ne peux pas la laisser passer. Je vais pouvoir m’épanouir... »
    « Si tu le dis. Et bien écoutes, bonne chance. »

    Eleyes avait 28 ans, et pendant 7 ans, des choses, il s’en était passé... Des expériences suspectes, des suicides inexpliqués, etc... L’infanticide de sa femme avait été démasqué, et Eleyes, n’ayant jamais dit clairement à Ana de tuer leur enfant, fut bien entendu innocenté. De toute façon, il était devenu quelqu’un de très respecté, on ne pouvait le penser complice ou coupable d’un tel crime. Devenu psychiatre, il « aidait » les gens à s’en sortir : des personnes pareilles ne pouvaient être odieuses. Son métier lui assurait une certaine couverture, et cela lui plaisait, d’autant qu’il pouvait exercer son talent diabolique à son aise. Pour cette activité méprisable, les personnes étaient choisies avec soin. Des gens en général désespérés et irrécupérables, des gros cas de folie mentale qu’il s’amusait à rendre encore plus aliéné tout en feignant de vouloir les aider. On le remerciait de son travail, aveuglément, alors qu’il engendrait des désastres. Les gens étaient niais, il arrivait à leur faire penser et agir comme bon lui semblait, que ce soit les patients, leur entourage ou le personnel hospitalier. Malgré tout, Eleyes devait s’imposer quelques limites, car il était assez intelligent pour savoir que la prison lui tomberait dessus si on venait un jour à découvrir son manège. Une expérience comme celle avec Ana-Lucia pourrait facilement mal tourner. Malgré son génie, il n’était pas à l’abri d’une erreur. Il savait que tous les humains en faisaient un jour ou l’autre. Aussi, quelle ne fut pas sa joie quand Eleyes eut vent d’une bien étrange annonce. Un peu glauque, mais bigrement attirante. On recherchait du personnel médical sur une petite Île, certes loin de son pays, mais qui apparemment offraient de nombreux avantages. Le jeune psychiatre ne chercha pas à réfléchir longuement sur la question, il y avait plus de pour que de contre de toute façon, il voulait à tout prix gagner cet endroit ! Ce serait comme une utopie, un lieu ou sa folie n’aurait rien de bizarre, mais serait plutôt jugée avec respect. Comment refuser ? Eleyes fit donc ses bagages. A 28 ans, la vie dont-il avait rêvé, l’univers dans lequel il s’était enfermé mentalement allait enfin prendre forme.


    ... Quelque part sur un bateau, le dit génie voguait vers un lieu où sa cruauté serait un cadeau. »


    Autres : Ne jamais... JAMAIS... J-A-M-A-I-S le regarder dans les yeux. Pourquoi ? Et bien, contentez-vous de me faire confiance. Vous ne voudriez certainement pas entendre la raison qui me pousse à vous conseiller cela.
|| Le joueur ||



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Serez vous actif : Et si je dis non... xD ? Mwhahaha, non, plus sérieusement, je pense que cela me sera possible =)
Comment avez vous connu le forum ? Bouche à oreilles.
Commentaires sur le forum ? : Euuuuuuh... Non =O, rien de particulier, tout me semble parfait.



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Atma de Vélès


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