Nous sommes ce que nous voulons être et non ce que les autres pensent de nous. Nous devons apprendre à être ce que nous sommes sans essayer de ressembler à ce que les autres pensent que nous sommes. Notre pensée fait que nous sommes ce que nous sommes, voit par exemple ces êtres qui se nomment humain. Lorsqu’il regarde une rose ils pensent tout de suite « C‘est magnifique!» et lorsqu’il regarde une pomme de terre difforme ils pensent immédiatement « Celle-là elle va partir à la poubelle. ». Sais-tu ce qui est intéressant là dedans? Et bien, la pomme de terre fait partie de la base même de leur alimentation, alors que la rose est là simplement pour être là. A présent réfléchi, qui sont les plus en sécurité dans ce monde? Les roses et leurs parfums si envoûtant ou bien les pommes de terres qui les maintiennent en vie? Répond à ma question, mais avant réfléchi bien à ta réponse.

Les pommes de terre car elles les maintient en vie?

Oui, tu as raison, mais tu as aussi tort car il n’y a pas de bonne réponse, car il n’y a que des possibilité. Une pomme de terre aujourd’hui peut très bien devenir la plus belle rose demain. Vois-tu, tu es né en tant que rose grâce à ton sang. Ce sangs qui coule dans tes veines, le sangs de plusieurs générations de fées courageuses, des fées qui ont toujours su approcher le monde avec un regard juste et sage. Tu es l’héritier d’un lignage noble et tu dois apprendre à user de ton sang. Tu es une rose, pense comme une rose penserait. Respecte le monde et il te respectera, empoissonne le monde et tu en paieras le prix fort.

Mais maître, n’est-ce pas nous qui créons le monde?

En effet fils, mais avant que nous les fées nous engendrions la Terre et tout ce qui y poussent, c’est la Terre qui nous engendra. Nous sommes ses serviteurs, souviens toi toujours de ça, la Terre est ton maître, toi tu n’es que son serviteur. Dès ta naissance elle t’as baigné de sa lumière, elle t’as offert la chaleur de son ciel, le froid de ses hivers, elle t’as fait subir tout ses caprices. Lorsque tu as poussé tes premiers cris elle était là pour t’accueillir, et lorsque tu pousseras ton dernier soupir souviens toi toujours qu’elle sera là pour te reprendre. Dans un grain de sable vie toute une existence passé, ta mère, ton père et tout ceux que tu as connu, moi et même toi, nous retournerons tous un jour ou l’autre à la poussière. Maintenant cesse de parler et retourne à ton entraînement les roses ne pousse pas si simplement.

Un sourire et il fila rejoindre la forêt, sans même savoir que ce serait la dernière fois qu’il verrait son maître, sans savoir que Ashänor un sorcier puissant allait commettre un acte horrible. Certes celui-ci était connu pour ça, mais de là à imaginer qu’il ai un jour l’audace d’ouvrir un passage entre Tir Nan Og et cet autre monde encore inconnu. Elvir laissait son pouvoir agir sur ce qui l’entourer, il laissait mère nature puisait en lui pour faire apparaître une multitude de roses. Mais soudainement il eut l’impression que quelqu'un lui arrachait le cœur. Il s’écroula et perdit connaissance, à son réveil rien n’avait changé mis à part que son maître et plusieurs autres fées étaient retournés à la poussière. Il ne pouvait encore comprendre l’énormité de la situation, tout ce qu’il savait était que son maître et des fées précieuses à son cœur venaient de périr en essayant de sauvegarder ce qu’ils chérissaient le plus au monde. Sa colère était telle qu’une explosion de rose aussi noir que la nuit submergea l’espace dans lequel il se trouvait. Ses roses d’une blancheur sans pareil venait de changer à jamais passant du blanc de nacre, au bleu nuit, du rouge sang au jaune soleil. Des roses, mais pas seulement, ses roses étaient à la fois sa plus grande arme mais aussi son seul moyen d’offensif. Personne ne connaissait très bien les fées, mais en tant que fée lui-même ne connaissait pas grand-chose au monde. Enfin, il savait tout ce qu’il fallait savoir sur la Flore mais lorsqu’il s’agissait de la Faune c’était autre chose.

Son désire de vengeance au centre même de tout son être il se dirigea vers ce passage et le traversa, cela dans le seul et unique espoir de retrouver ce sorcier. Il savait qu’il ne serait pas capable de le vaincre, et encore moins de le tuer, d’ailleurs il n’avait plus envie de le tuer. Sa haine avait évolué en un profond vide, une solitude immense, une peine béante. Cela lui prit un long moment avant de comprendre le fonctionnement de cet étrange lieu. Il se trouvait sur une île du nom de Vélès et sur cette même île se trouvait la personne qui lui avait gâché la vie. Cette personne ne le connaissait pas, après tout qui connaissait les fées mis à part les fées elles même? D’ailleurs Elvir était capable de distingué une fée de n’importe quelle autre race, sans doute à cause de son sang « royal ». Même si le terme royal ne peut pas vraiment être utilisé puisqu’il ne dispose pas vraiment de titre ou de quoi que ce soit d’autre. Après quelque mois sur Vélès il put facilement se familiariser avec cet étrange mode de vie qu‘avaient les gens de ce monde. Ses recherches commençaient maintenant.